Emilie Adam-Vézina, de nationalité canadienne, doctorante en sociologie à Paris 7, s’est vu refuser le renouvellement de son titre de séjour par la préfecture de police de Paris et a reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avant le 8 décembre 2011. Elle est ainsi menacée d’expulsion par la préfecture de police de Paris au motif de l’absence de « progression suffisante » dans ses études. Arrivée en France en 2005 pour entamer une thèse en socio-anthropologie à l’URMIS, elle a multiplié les contrats de recherche financés par des institutions publiques françaises (DREES-MiRe) ce qui a inévitablement retardé le déroulement de sa thèse. Ces contrats, qui lui ont fourni une source de revenu, ont constitué des moments essentiels de sa formation à la recherche. Son expulsion compromet ses chances de terminer la thèse en la privant de l’environnement scientifique nécessaire à son accomplissement alors que le travail de rédaction est entamé.

Nous demandons à Monsieur le Préfet de Paris de reconsidérer la situation d'Émilie et de lui délivrer un titre de séjour.

Le communiqué de l'Association des sociologues enseignants du supérieur à ce sujet  est ici

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Je constate que je publie de moins en moins régulièrement sur ce blog... mais j'ai été absente les deux dernières semaines pour des raisons professionnelles et je viens juste de rentrer.

Quand j'aurai fini de regarder tous les épisodes de séries que j'ai manqué  ranger mes affaires et de me mettre à jour dans mon planning, j'essaierai d'être plus régulière, promis.

XO XO

Comme signalé dans le précédent message, j'ai craqué.

Et pas le petit craquage, genre où on stresse devant son ordi.

Non, le gros craquage, celui où on ne dort plus parce qu'on fait des cauchemars absurdes sur la thèse...

et où on s'effondre littéralement dès qu'on regarde un écran.

Du coup je suis partie  une semaine marcher sur les volcans et regarder les vaches. Et depuis mon retour :

Bref, c'est pas gagné.

Pour écrire cette $&#/*% de thèse, l'important c'est d'avoir un bon rythme de travail.

Le problème, c'est qu'avec ma capacité de concentration de bulot, c'est un peu difficile.

Et 10 minutes plus tard....

Et un quart d'heure après .....

Et ensuite....

Si bien qu'au final je me trouve à faire de basses manipulations comptables pour parvenir à mes fins...

Bon, en fait l'important dans la thèse c'est d'avoir suffisamment de mauvaise foi pour pouvoir s'endormir le soir avec le sentiment du devoir accompli.