J'en étais donc à raconter mon "après dépot de thèse".
Au bout d'un certain temps, des symptômes de manque sont apparus
Du coup, quand j'ai vu une annonce pour 15h de vacations concentrées sur quelques jours, j'ai sauté sur l'occasion, de m'occuper (bon et surtout j'avais vraiment besoin d'argent).
Après avoir indiqué ma situation et demandé si cela ne posait pas de problème administratif, et que l'on m'ait répondu que c'était ok, je me suis donc lancée corps et âme dans une intense préparation de cours.
Et puis un soir, alors que je venais de mettre un point quasi final à mes notes préparatoires, un enseignant m'envoie les "documents concernant les vacataires". Vu qu'il y était écrit en gras souligné italique que "avant toute prise de fonctions, il vous appartient de vérifier préalablement que vous remplissez les conditions de recrutement ci-dessous (Décret n°87-889 du 29 octobre 1987)", j'ai lu avec attention les documents en question.
Et là, le doute m'a assailli...
Le lendemain, alors que j'appellais le secrétariat de l'université pour discuter du problème,ceci a donné lieu à une conversation particulièrement surnaturelle
Ironie de l'histoire, tout ceci est arrivé le jour où un document circulait sur toutes les boites mails, pour annoncer la levée de la clause d'âge pour les vacations.
Du coup, j'ai attendu toute la journée pour voir s' il allait se passer quelque chose, et quand j'ai enfin eu un coup de fil....
... ce n'était pas ce que j'espérais :
Il y a quelque chose de pourri dans le royaume universitaire, mais ceci n'est ni propre à la France, ni à notre époque de merde.
J'avais lu ce passage assez édifiant dans un bouquin sur Norbert Elias " [In Heidelberg] he met and became friends with Karl Mannheim, who was four years older and a step ahead of Elias in the hierarchy, occupying the position of Privatdozent, an unpaid lecturer. Elias assisted Mannheim in his teaching, unofficially and unpaid" (R. Van Krieken, Norbert Elias, London : Routledge, 1998 : p.15)